Quel masque de barrière COVID-19 choisir en 2025 ?

Depuis le début de la pandémie de COVID-19, le port du masque est devenu un geste incontournable pour limiter la propagation du virus. Si les masques médicaux restent essentiels dans les milieux sanitaires, le masque barrière en tissu constitue une alternative efficace et accessible pour protéger la population générale. Aujourd’hui, alors que de nouvelles variantes de virus émergent, choisir un masque barrière covid19 adapté à ses besoins est essentiel. Cet article vous aide à comprendre les différentes catégories, les normes et les critères à considérer pour bien choisir votre masque alternatif tissu en tissu.

Qu’est-ce qu’un masque barrière en tissu ?

Un masque barrière covid19 ou masque alternatif tissu, est conçu pour limiter la transmission du virus en réduisant la projection de gouttelettes émises lors de la parole, la toux ou les éternuements. Contrairement aux masques médicaux, il n’est pas un dispositif médical et n’est pas destiné aux personnes malades ou en contact direct avec des patients.

Les masques en tissu sont spécifiquement réservés aux usages non sanitaires. Ils sont fabriqués à partir de différentes étoffes comme le coton, le jersey ou des tissus techniques. De plus, ils doivent respecter des normes précises, notamment la norme française AFNOR SPEC S76-001. Cette norme encadre les exigences minimales de filtration, de respirabilité et de confort pour assurer une protection adaptée aux activités du quotidien.

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Catégories de masques en tissu : UNS1 vs UNS2

Selon l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM), les masques barrières sont classés en deux grandes catégories, adaptées aux différents niveaux d’exposition.

Si vous êtes amené à côtoyer un grand nombre de personnes, privilégiez un masque UNS1, plus filtrant. Pour un usage plus modéré, un masque UNS2 peut suffire.

Les critères essentiels pour un bon masque alternatif

Pour bien choisir votre masque barrière covid19, il est important de tenir compte de plusieurs éléments qui garantissent à la fois la sécurité, le confort et la durabilité du produit. Voici les critères les plus importants à considérer avant l’achat :

La forme du masque

Un bon masque doit épouser la forme du visage sans laisser d’espace par lequel des gouttelettes pourraient passer. Les modèles les plus recommandés sont le masque à plis, qui s’adapte à différentes morphologies, grâce à sa flexibilité. Le modèle « bec de canard » serait un bon choix. Il offre une bonne couverture du nez jusqu’au menton tout en laissant un espace respirable devant la bouche.

Il faut absolument éviter les masques avec une couture verticale traversant le nez et la bouche, car cette zone peut devenir un point de passage pour les particules et compromettre l’étanchéité du masque.

Le tissu utilisé

Le tissu est le cœur du masque. Il détermine à la fois la capacité de filtration, la respirabilité et le confort. Parmi les plus performants :

• Le coton jersey, avec un grammage autour de 135 g/m², est reconnu pour sa douceur et sa respirabilité. Il est particulièrement agréable sur la peau.

• Certains masques sont fabriqués avec des étoffes dotées de traitements antimicrobiens à base de zéolithe d’argent-cuivre. Ces traitements permettent de freiner la prolifération des bactéries sur le masque, ce qui est un vrai plus en cas de port prolongé.

Vérifiez aussi que les matériaux sont non irritants et, si possible, certifiés Oeko-Tex, garantissant l’absence de substances nocives.

La filtration et la respirabilité

Deux indicateurs sont à scruter :

• La capacité de filtration des particules de 3 microns : elle doit être supérieure ou égale à 90 % pour les masques UNS1 (utilisation en contact fréquent avec le public) et supérieure ou égale à 70 % pour les masques UNS2 (usage grand public).

• La perméabilité à l’air, qui garantit la respirabilité du masque : Un masque trop épais ou mal conçu devient vite inconfortable à porter et risque d’être mal positionné.

Les masques testés selon les protocoles de la DGA (Direction Générale de l’Armement) doivent maintenir leurs performances même après plusieurs cycles de lavage (30 à 50 fois selon les modèles).

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Le maintien sur le visage

Un bon masque doit tenir fermement en place sans glisser ni laisser d’ouverture sur les côtés. Les élastiques derrière les oreilles sont pratiques pour une utilisation rapide. Les attaches derrière la tête offrent une meilleure stabilité, notamment pour un usage prolongé. La présence d’une barrette nasale, souple ou rigide, permet un ajustement parfait au niveau du nez. Cette barrette  réduit le risque de buée sur les lunettes et améliore l’étanchéité.

Un masque mal ajusté est non seulement inefficace, mais aussi inconfortable. Il est donc important d’opter pour un modèle qui s’adapte bien à la forme de votre visage, surtout si vous le portez plusieurs heures par jour.

Ce qui détermine vraiment l’efficacité d’un masque en tissu

Les masques en tissu sont aujourd’hui considérés comme l’une des meilleures alternatives pour le grand public. Toutefois, pour être véritablement efficaces, plusieurs critères techniques doivent être respectés, et certaines précautions sont nécessaires.

Une efficacité dépendante du tissu et de la fabrication

La filtration des particules est l’élément clé pour juger de l’efficacité d’un masque en tissu. Cette efficacité dépend de :

• La qualité du matériau utilisé ;
• Le nombre de couches (généralement 2 à 3) ;
• L’ajustement au visage.

Un masque de catégorie UNS1 doit filtrer au moins 90 % des particules de 3 microns, tandis qu’un UNS2 doit atteindre un taux minimal de 70 %. Ces chiffres correspondent à la norme AFNOR SPEC S76-001. Un masque bien filtrant, mais mal ajusté perdra une grande partie de son efficacité.

La respirabilité : un critère trop souvent négligé

Porter un masque qui protège est essentiel, mais il ne doit pas être trop étouffant. Un tissu trop dense ou un modèle mal conçu peut entraîner une gêne à la respiration, une mauvaise position du masque (glissement, déformation) ou pire : le retirer fréquemment, ce qui augmente les risques de contamination.

La perméabilité à l’air est mesurée lors des tests en laboratoire. Elle doit être suffisante pour permettre un port jusqu’à 4 heures d’affilée sans inconfort. Un bon équilibre entre filtration et respirabilité est donc indispensable.

Bien porter et entretenir son masque barrière

Un masque, même de qualité, ne protège que s’il est bien utilisé. Voici les bonnes pratiques à adopter :

• Lavez-vous les mains avant de mettre ou retirer le masque, en utilisant du savon ou une solution hydroalcoolique.
• Placez-le correctement : il doit couvrir le nez, la bouche et le menton, sans espace sur les côtés.
• Manipulez-le uniquement par les élastiques et ne touchez jamais la face avant pendant le port.
• Remplacez-le dès qu’il est humide ou après 4 heures d’utilisation maximale.
• Lavez-le à 60°C pendant 30 minutes, sans javel, et repassez-le à 120-140°C pour garantir l’hygiène.

Le masque en tissu offre une protection limitée dans le temps

Même les masques en tissu les plus performants ne sont pas conçus pour être portés indéfiniment. Leur efficacité dépend aussi de la manière et de la durée de port.

Le port prolongé réduit l’efficacité du masque en tissu

Il est recommandé de porter un masque en tissu pendant un maximum de quatre heures consécutives. Au-delà de ce délai, l’humidité provoquée par la respiration peut altérer ses capacités de filtration et rendre son port inconfortable. 

Un bon port garantit la protection optimale du masque

Un masque doit être remplacé dès qu’il devient humide, souillé ou difficile à respirer. Il est également essentiel de veiller à le porter correctement : le masque doit toujours couvrir le nez, la bouche et le menton. Le laisser glisser sous le nez ou le menton, même temporairement, compromet totalement son efficacité et augmente les risques de contamination.

Méfiez-vous des mentions trompeuses

Depuis le début de la pandémie, certaines marques affichent des étiquettes comme : « Masque testé par la DGA ». Cette formulation peut induire en erreur. En réalité, la DGA (Direction Générale de l’Armement) ne valide pas les masques finis, elle teste uniquement les matériaux utilisés (comme les tissus), selon un protocole bien défini.

Un masque ne peut donc pas être "certifié DGA". Il peut seulement être confectionné à partir d’un tissu ayant passé les tests. Avant d’acheter, vérifiez si :

• Un rapport de test DGA ou IFTH est disponible,

• Les performances (filtration, perméabilité) sont précisées,

• Et le nombre de lavages testés est indiqué (30, 50…).

Masque en tissu égal au choix éthique et durable

Choisir de porter un masque alternatif en tissu, c’est aussi s’inscrire dans une démarche responsable. En effet, ces masques sont réutilisables des dizaines de fois, ce qui permet de considérablement limiter la quantité de déchets générés, en comparaison aux masques à usage unique.

Les tissus labellisés Oekotex s’assurent qu’aucun produit chimique nocif pour la peau n’a été employé, un critère à prendre en compte lorsque l’on porte son masque 4 heures chaque jour. En optant pour un masque fabriqué près de chez vous ou à l’étranger, mais dans une démarche éco-responsable, vous participez à une consommation plus juste et plus solidaire.

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