Traitements de la gonarthrose : les meilleures solutions
La gonarthrose, forme d’arthrose touchant spécifiquement l’articulation du genou, dépasse largement le cadre du simple vieillissement articulaire. Elle peut affecter profondément le quotidien : chaque marche devient une contrainte, chaque escalier un défi. Cette pathologie dégénérative, bien qu'évolutive de façon progressive, ne doit jamais être prise à la légère. Heureusement, les avancées médicales permettent aujourd’hui d’envisager des traitements gonarthrose à la fois innovants, personnalisés et réellement efficaces.
Par ailleurs, la prise en charge moderne adopte une approche globale : thérapies physiques, dispositifs orthopédiques, exercices ciblés, hygiène de vie adaptée, etc… Chaque solution vise un objectif clair : soulager durablement, préserver la mobilité et maintenir une qualité de vie digne. Dans cet article, vous découvrirez tout sur la gonarthrose.
Ce qu’il faut savoir sur la gonarthrose
La gonarthrose est une pathologie dégénérative qui affecte l’articulation du genou. Elle correspond à l’usure progressive du cartilage situé entre le fémur, le tibia et la rotule. Ce cartilage, qui joue le rôle d’amortisseur, devient plus mince, moins souple, puis se fissure. Les os se frottent alors directement, générant douleur et inflammation. Contrairement à l’arthrose, qui peut toucher toutes les articulations, la gonarthrose est strictement localisée au genou. Elle peut être unilatérale ou bilatérale selon les cas. Trois formes anatomiques sont identifiées :
Type de gonarthrose |
Localisation |
Fréquence |
Fémoro-tibiale |
Entre le fémur et le tibia |
Très courante |
Fémoro-patellaire |
Entre le fémur et la rotule |
Environ 35 % des cas |
Tri-compartimentale |
Atteinte des trois compartiments |
Forme avancée et sévère |
Les symptômes gonarthrose varient selon la zone atteinte. Par exemple, une douleur à la montée des escaliers peut évoquer une atteinte fémoro-tibiale.
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Comment traiter la gonarthrose efficacement ?
Le traitement de la gonarthrose repose sur une approche personnalisée, adaptée à l’évolution de la pathologie et à la situation de chaque patient. Lorsque la gonarthrose est à un stade précoce ou modéré, le traitement commence par des solutions dites conservatrices. Celles-ci ne réparent pas l’articulation, mais permettent de soulager les symptômes et de ralentir la progression de la maladie. Voici quelques solutions conservatrices que vous pouvez essayer dès le début :
Médicaments pour calmer rapidement l’inflammation
Les antalgiques comme le paracétamol et les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont les premiers recours. Ils peuvent être pris par voie orale ou sous forme de gels ou crèmes à application locale. Lorsque la douleur liée à la gonarthrose devient persistante, le recours aux infiltrations intra-articulaires peut s'avérer nécessaire. Deux types d'injections sont particulièrement utilisés dans ce contexte :
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Les corticoïdes : ils permettent une action anti-inflammatoire rapide, offrant un soulagement notable des symptômes.
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L’acide hyaluronique : quant à lui, agit comme un lubrifiant en améliorant la viscosité du liquide synovial. C’est une technique connue sous le nom de viscosupplémentation.
Ces traitements, bien qu’efficaces, doivent être administrés avec précaution par un spécialiste et leur fréquence reste limitée afin d’éviter des effets secondaires potentiels.
Solutions orthopédiques innovantes pour une gestion efficace de la gonarthrose
En parallèle, certains dispositifs médicaux peuvent jouer un rôle fondamental dans la gestion quotidienne de la gonarthrose. Par exemple, les genouillères renforcées permettent de stabiliser l’articulation et de réduire la douleur lors de la marche. Les orthèses articulées contribuent à réaligner l’axe du genou, ce qui limite les frottements anormaux entre les surfaces osseuses.
Les semelles orthopédiques, quant à elles, ont pour objectif de redistribuer les appuis au niveau plantaire, soulageant ainsi les zones les plus sollicitées du genou. Des marques comme Semello proposent des solutions techniques conçues pour s’intégrer discrètement dans la vie quotidienne sans restreindre les mouvements.
Chirurgie : quand l’usure est trop avancée ?
Lorsque les douleurs deviennent invalidantes malgré les traitements, le recours à la chirurgie peut s’imposer. L’option la plus fréquente est la pose d’une prothèse de genou, partielle ou totale selon la gravité de l’atteinte articulaire. Pour les traitements gonarthrose, voici les différentes interventions chirurgicales possibles :
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Prothèse partielle : lorsque seule une zone du genou est usée (interne, externe ou fémoro-patellaire).
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Prothèse totale : si toute l’articulation est atteinte.
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Opération : l’intervention est réalisée sous anesthésie générale avec une incision au niveau du tendon rotulien. La prothèse est fixée et un drain est parfois posé pour limiter les hématomes.
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Les méthodes douces en complément
De plus en plus de patients associent au traitement médical des solutions naturelles, sans effets secondaires :
- Application de chaleur ou de froid pour gérer douleurs et inflammations.
- Massages doux pour détendre les tissus et améliorer la circulation.
- Ultrasons et électrostimulation.
- Huiles essentielles, gaulthérie couchée, eucalyptus citronné…
Ces approches ne remplacent pas le traitement principal, mais elles contribuent à améliorer le confort de vie au quotidien. Pour finir, le traitement de la gonarthrose dépend de nombreux facteurs, le stade de la maladie, la localisation de l’usure, les douleurs ressenties et le profil du patient. Il n’existe pas de solution unique. Mais en combinant les traitements médicaux, les solutions orthopédiques, la rééducation et une bonne hygiène de vie, il est tout à fait possible de mieux vivre avec une gonarthrose.
Traitements gonarthrose : les activités physiques recommandées
Une articulation inactive devient raide. Il faut donc bouger, sans forcer. Les activités à privilégier :
- Le vélo, qu’il soit pratiqué sur terrain plat ou d’appartement, mobilise doucement l’articulation du genou sans générer d’impact excessif.
- La natation, grâce à la portance de l’eau, permet de soulager le poids sur les genoux tout en renforçant les muscles.
- Le yoga doux ou le taï-chi améliorent la souplesse, l’équilibre et réduisent les tensions articulaires sans brusquer les genoux fragilisés.
- La marche avec canne en cas de douleur permet de soulager le genou en répartissant le poids du corps plus équitablement.
Une activité physique adaptée réduit les symptômes de la gonarthrose et favorise la souplesse du genou. La perte de 5 à 10 % du poids corporel peut suffire à réduire significativement la douleur. Adopter une alimentation anti-inflammatoire est aussi un vrai plus.
Quelles sont les causes principales de la gonarthrose ?
Connaître les causes de cette affection peut vous aider non seulement à la traiter, mais aussi à la prévenir efficacement. Voici quelques facteurs pouvant en être la cause :
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Vieillissement naturel des articulations : avec l’âge, le cartilage du genou s’amincit progressivement. Cette usure naturelle est l’un des facteurs majeurs de développement de la gonarthrose chez les personnes de plus de 50 ans.
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Surcharge pondérale : le surpoids exerce une pression excessive sur les genoux. Chaque kilo en trop accentué l’usure du cartilage, en particulier lors de la marche ou de la montée d’escaliers.
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Anomalies d’axe ou de posture : des jambes arquées ou trop rapprochées modifient la répartition des charges sur le genou, provoquant une usure inégale des surfaces articulaires.
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Antécédents de traumatismes articulaires : fractures, entorses graves ou lésions méniscales mal soignées peuvent fragiliser le genou et accélérer l’apparition d’une gonarthrose secondaire.
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Activités physiques intenses ou répétitives : les sports à fort impact (football, course sur terrain dur, ski) ou certains métiers physiques favorisent une usure prématurée du cartilage.
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Inflammations articulaires chroniques : les maladies comme la polyarthrite rhumatoïde peuvent altérer le cartilage et conduire à une forme inflammatoire de la gonarthrose.
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Retrouver le confort articulaire grâce aux bons traitements
Il est possible de vivre avec la gonarthrose sans renoncer à sa liberté de mouvement. Dès les premiers symptômes de la gonarthrose, réagissez. Chaque geste compte. Grâce à une prise en charge globale, traitements, mouvements adaptés, et les solutions orthopédiques, vous pouvez ralentir l’évolution de la maladie.
Merci de votre lecture attentive, nous espérons que ces conseils vous aideront à mieux vivre avec la gonarthrose au quotidien.